Ma Thèse en 180 secondes : la Faculté des langues en finale Alsace !

L’édition 2024 de la finale Alsace « Ma thèse en 180 secondes » s'est tenue en direct jeudi 21 mars en amphithéâtre Cavaillès, ainsi que sur la chaîne Youtube du Jardin des sciences.

 

Les 11 finalistes doctorantes et doctorants ont présenté leurs travaux de recherche en 180 secondes, et pas une de plus, dans un amphithéâtre bondé.
Un évènement représentatif de la diversité des travaux de doctorantes et doctorants  menés dans les laboratoires de recherche alsaciens.

Et cette année, il est à noter que Paul Berger, enseignant au Département de linguistique appliquée et didactique des langues, faisait partie des finalistes. Doctorant au sein du laboratoire 1339 LilPa, sa thèse s’intitule : « Représentations autour de l’enseignant de langues (FLE) locuteur natif ou non natif. Enquête de terrain auprès de publics hispanophones et francophones ».


Petite interview


Quand on lui demande comment s'est déroulée cette expérience, il répond : « Extrêmement bien. Je suis ravi d’avoir pu exposer en 180 secondes, pas une de plus, et devant plus de 500 personnes ce qui passionne mes journées et qui j’espère ne hantera jamais mes nuits, depuis plus d’un an et demi maintenant. Je remercie d’ailleurs toutes les personnes qui ont contribué à l’organisation de cet évènement ainsi qu’à toutes les étapes formatives qui m’ont permis d’y accéder. »


Ce qu'il en retient : « Je garde à l’esprit l’énergie que nous avons mis, nous les 22 doctorant.e.s puis les 11 finalistes, dans un esprit collégial et transcendant nos spécificités disciplinaires, pour tenter ensemble de réaliser un objectif commun, ne pas parler plus de 3 minutes. »
 

Heureux ? « Heureux, complètement. Heureux d’avoir représenté la recherche en didactique des langues jusqu’en finale régionale. Heureux d’avoir pu, tout comme ma collègue de psychologie, représenter nos belles sciences humaines et les mettre sous les feux des projecteurs le temps d’un moment car elles restent encore trop souvent dans l’ombre. Elles sont un des piliers de notre université et de notre société mais les recherches en SHS restent peu reconnues par le grand public. Battons-nous pour que cela change ! »
 
Pas trop déçu d'être passé tout près de la finale nationale ? « Je pense qu’on est toujours déçu quand on ne gagne pas une compétition. Mais qui dit concours dit des gagnant.e.s et des perdant.e.s. Je suis perdant aujourd’hui mais les compétences acquises et les moments vécus surpassent largement la déception passagère. Ce qui importe maintenant c’est de soutenir nos gagnantes en route pour la finale nationale. Allez les filles ! »


Et il conclut en disant : « Le moment passé et l’adrénaline redescendue, je suis toujours aussi content de l’avoir vécu !