Seront abordées les questions suivantes :
Que voulut dire le Coran lorsqu’il parle de parole de Dieu (كلمة الله), de son dire (قول), ou qu’il se baptise justement ‘Coran’ (قرآن) ? Dans quelle mesure le contexte linguistique et religieux de sa rédaction en éclairent-ils le sens ?
Les juristes, eux, emploient davantage l’expression ‘discours divin’ (خطاب الله). Quelle place celui-ci tient-il dans l’établissement des règles de droit ? Le Coran constitue-t-il vraiment une source de la loi musulmane ?
Enfin, on se demandera ce qu’implique la parole de Dieu conçue comme parole créatrice : qu’est-ce alors qu’un monde institué par la parole ? et que cela dit-il du langage lui-même ? Comment la parole de Dieu peut-elle être en même temps parole créatrice du monde et parole révélée à ses habitants ?
Intervenants
A-S. Boisliveau – islamologue, maître de conférences en islamologie
M. Abou Ramadan – juriste, professeur en droit musulman
G. de Vaulx d'Arcy – philosophe, coordinateur de l’Inistra
Mardi 18 avril, 11h-13h
Unistra, MISHA (salle table ronde)